dimanche 25 mai 2008

25 mai 2005

Voici un texte que j'ai écrit il y a déjà quelques années, pour un copain qui a décidé de mettre fin à ses jours le 25 mai 2005.



Du haut de tes cinq pieds deux, Ti-pou, tu étais le plus grand. L’immensité de ta générosité et l’effet titanesque qu’avait ta bonne humeur sur tout le monde, était unique à toi.


Ce qu'il me restait de toi :

Le souvenir vague d'une rencontre. Avec les filles de l’équipe pour visiter le cimetière ou tu es enterré. Et j’ai déposé quelques fleurs près de ton cœur de cendres. Et nous nous sommes souvenues de toutes les valeurs que tu nous avais transmises. Nous ne le réalisions pas à l’époque, mais aujourd’hui je peut fièrement affirmer que du haut de tes cinq pieds deux, Ti-pou, tu était le plus grand...


un sourire imprimé dans ma mémoire (il est flou, embrouillé, embrumé aujourd'hui...)

un chandail rouge yorke #19 (quelquepars au fond d'un tiroir ou d'un garde-robe)

ton visage

tes cheveux toujours en bataille

tes milles expressions rigolottes (aujoud'hui elles se sont éteintes.. totalement)

ta voix qui résonnne encore (encore un peu... quand je ferme les yeux)

des photos qui trainent dans ma sacoche (j'ai changé de sacoche et les ai mis en sécurité)

notre été au camp 3 saumons

les pratiques

les tournois

tes bas verts tes souliers si grands (vaguement)

tes cartes postales quand tu est parti en voyage (elle est avec les photos)

que tu étais le seul à m'appeler Véronique-pik-pik

tes jeux stratégiques comme le 83 au handball

quand tu te levais de ton banc de coach pour dire à l'arbitre `la limite du politicaly correct qu'il y avait faute quand une de tes joueuses était touchée

ces quelques mots que je garde jalousement dan mon album de finissantes

des rêves à réaliser

Nous sommes sortis de l’église et avons repris chacun notre chemin, le cœur gros et la tête pleins de souvenirs.


Des rêves à réaliser.

Des rêves à réaliser... c'est ce qu'il me reste tangiblement de toi.

samedi 24 mai 2008

Toujours

Je suis toujours en vie,
Quoi que je ne crois pas que vous vous en êtes inquiétés....

Je suis toujours triste,
Mais ça ne m'empêche pas de sourire, de m'amuser et de voir les copains.

Je suis toujours un peu en train de me plaindre,
Le printemps c'est humide et l'humidité me fait mal aux articulations, mais c'est juste une raison pour exorciser ma peine.

Je suis toujours fatiguée,
Faire comme si de rien n'était, ça épuise.

Je suis toujours heureuse,
Le bonheur à petites doses, mais l'amour en attente.




A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel.

jeudi 8 mai 2008

Par erreur




J’ai accepté par erreur
Ton invitation
J’ai dû me gourer dans l’heure
J’ai dû me planter dans la saison
Tu sais j’ai confondu
Avec celle qui sourit pas, mais
Celle qui est belle bien entendu, et
Qui dit belle dit pour moi

Tu sais j’ai pas toute ma raison
Tu sais j’ai toujours raison
Tu sais j’suis pas un mec sympa
Et j’merde tout ça tout ça
Tu sais j’ai pas confiance
J’ai pas confiance en moi
Tu sais j’ai pas d’espérance
Et j’merde tout ça tout ça

Si tu veux on parle de toi
Si tu veux on parle de moi
Parlons de ta future vengeance
Que t’auras toi sur moi
Disons entrecoupé d’silence
Qu’on est bien seul pour une fois
Qu’on est bien parti pour une danse
Ça ira pas plus loin tu vois

J’ai accepté par erreur
Ton invitation
J’ai dû me gourer dans l’heure
J’ai dû me planter dans la saison
J’ai accepté par erreur
Ton invitation
J’ai dû me gourer dans l’heure
J’ai dû me planter dans la saison

Reste à savoir si on trace
Un trait un point dans notre espace
Tu sais j’ai pas toute ma raison
Tu sais j’ai toujours raison
Tu sais j’ai pas toute ma raison
Tu sais j’ai toujours raison
Tu sais j’ai pas toute ma raison
Tu sais j’ai toujours raison…

mercredi 7 mai 2008

Le chant du cygne

Il est environs 3h30 du matin.
Et ya des oiseaux qui chantent.
Je me suis (encore) endormie devant la télé.
Résultat: je e peux évidement plus dormir.

Ça dort mieux a deux dans ces temps-là.

Mais je suis toute seule...

Pour encore une couple de jours.

Quelques 47 jours.

dimanche 4 mai 2008

Larmes

Je suis triste ces jours-ci.

Un meilleur ami qui dit : Bon été (car il s'en va jusqu'en aout) ça touche beaucoup...
Les canadiens qui perdent, ça brise les espoirs...
Les parents qui sont partis en voyage, ça rajoute à la solitude.

Mais quand le p'tit copain art pour 2 mois et 3 semaines, ça fait plus que rendre triste, ça fait tout drôle, ça brise le quotidien, c'est étrange, je crois que ça me blesse aussi.

Mais je ne peut pas pleurer.

Sentiment déroutant.

Je vais peut-être être plus présente ici.