mercredi 2 janvier 2008

Asocialitées

Je ne sais pas si on a eu la vie facile, si on a dû travailler plus fort ou simplement été élevés différemment, mais je crois qu’on a (les gens de plus ou moins mon âge) certaines aptitudes à vivre socialement. Bon, je vous accorde qu’il y a exceptions à tout, qu’il y a des tatas partout (!)… comme nous le dit si bien l’ami François Pérusse. Je ne sais pas les mots pour décrire ce pincement au cœur qui me tourmente face à la génération qui nous succède.

Je ne sais pas si c’est moi qui généralise ou si c’est généralisé : les jeunes de nos jours sont individualistes. Des nombrilistes qui imposent leurs lois du moindre effort. Leur façon bien à eux de faire le moins possible mais en espérant des résultats optimaux. Ils sont des utopistes qui rêvent de changer le monde... dans l’immobilité de leurs inactions (il est à noter ici que l’adition de deux termes au négatif n’entraînent pas un résultat positif!). On voudraient tous le beurre et l’agent du beurre, mais (nous) on sait bien que c’est du domaine de l’illusion. Habitués d’avoir tout cuit dans le bec ils n’ont qu’une vague idée de ce que doit être le concept « d’initiative ».

On les voit lentement s’insinuer sur le marché du travail. Incapables de tenir plus d’une session, le dur labeur du travail rémunéré, préférant le douillet de leur nid familial. Tanguy et autres égotistes du genre sauront-ils défendre leurs idées contre vents et marées, seront-ils se tenir debout, choisir décider et faire avancer le monde??? Au fait c’est ça qui m’inquiète le plus. Parce que pour ce qui est du travail… ils seront de ceux qui obéissent sans poser trop de questions, à un supérieur qui réfléchira pour eux.

J’ai bien hâte de voir qui seront les grand penseurs, les chercheurs, les décideurs de demain. Je me demande bien de quoi aura l’air Québec. Et si un jour on en fera notre pays. Si les petits ont autant d’opinions qu’ils ont de détermination, on a du pain sur la planche.

La pointe de l’iceberg de ce problème au fait, c’est qu’on a affaire à une espèce en pleine expansion. Le « je m’enfoutisme » amène son lot d’inactions dans son sillon vicieux (c’est plus juste un cercle dans ce temps là!). Allons, amenons-les a l’abattoir! À quand le génocide?? Par pitié délivrez nous de ces souffrances… Amen.

Bah! Dans le fond. Ça doit me fâcher autant parce que je ne prends pas souvent le temps de penser à moi, juste à moi, rien qu’à moi… mais quand même. Toute cette ineptie m’inquiète. Il est d'ailleurs grand temps que je change d'univers. Vivement l'univesité, une nouvelle job et de nouveaux défis. Pour que je n'aies pas le temps de remarquer toutes ces asocialitées.

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