Trouver le tempo

Une introduction à mon introspection.

Exorciser mes démons? Non j'ai juste mille et une questions qui demeurent toujours sans réponses...

Comme dans une ébauche que j'ai fait précédement, sur la relation que j'ai eu avec mon père. Pour en faire un bref retour : il est parti travailler a Mourial lorsque j'avais tout juste 7 ans. En revenant la fin de semaine. En bref, on s'est entrevus évoluer. Petite fille j'ai eu un modèle masculin à temps partiel, mon frère a peut-être agis comme agent de substitution. Dans la splendeur de l'adolescence, je l'ai fui, évité, nié. Mon frère fesait la même chose à mon égard, mais les injures et les insultes en prime. J'ai eu des petits copains qui (on s'en étonne pas du tout) habitaient loin (2h de route). Seul model que j'avais eu.

Et puis, on ne s'est pas dit souvent je t'aime. Honnêtement, ça ce compte sur les doigts. Et encore mois souvent pleurer. Je me souviens avoir vu une fois ma mêre pleurer et c'était un grand choc, voir un traumatisme. C'est comme si chez nous c'était tabou, les sentiments. Et comment faire confiance au monde, hors du nid familial. Alors que dans cette sécurité réconfortante, on ne se fait pas assez confiance pour avouer ses faiblesses et verser quelqus larmes.

N'allez pas croire que j'ai eu une enfance malheureuse, juste différente.

Je l'ai cherché ailleurs ma famille. Mes amis son devenus mon sang. Que je traine d'ailleurs depuis l'enfance. Leur dire je t'aime, pleurer devant eux, ca été plus facile avec le temps. Le temps arrange bien des choses comme on dit. Je peut compter sur les doigts de ma main ceux a qui je racontrait des secrets ou devant qui je m'avoue vaincue. Avouer mes problèmes et pleurer aussi.

La vie doit être tellement plus simple lorsqu'on a les "skills" ou la facilité, si vous voulez, pour dire ses émotions au jour le jour.

J'essaie, j'essaie fort. Soyez patients. Soyons patients. Le temps arrange les choses. À qui sait attendre, le temps ouvre ses portes.