dimanche 9 décembre 2007

Dormons

La nuit noire d'encre au bord des rêves, à mi-chemin vers les bras de Morphée. Ni assoupie ni d'éveil, dans la pénombre, j'ai compris.

Ton souffle puissant comme les Grands Vents qui balaient les dunes de neige du Nord. Qui écrasent sur leur passage toute végétation naissante. Et je songe à tes yeux, comme des glaciers trempant les orteils dans une mer sans fond. Ton souffle insolent, qui ne doit avoir pour obstacle, que les frontières d'un paysage aride et gelé. Et il poursuit sa course comme le mistral, niant monts et marées. Habitant de blizzard une terre dépeuplée, entre la terre et les songes.

J'espère ne jamais me lasser de ton apaisante présence. Allez retourne-toi que je te réchauffe, pour faire cesser ces vents. Dormons.

Aucun commentaire: