vendredi 14 septembre 2007

Il a dit...

J'ai lunché avec un collègue mercredi.

Étrangement... je suis du genre à l'éviter, lorsque je le voit dans un bar ou lorsque je travaille (on est pas sur le même étage... alors c'est pas trop compliqué)

Et voilà ou l'histoire commence.
Je descendait et me rendait vers la sortie (vers la "halte bouffe" ou peu importe comment ça s'appelle... là ou sont tous les restos) et sur mon chemin je croise mon collègue Wil.

Il est sans son uniforme, juste sa chemise blanche et son pantalon noir... comme moi.
J'en déduis qu'il doit bien être en pause et sans trop réfléchir, je lui demande s'il veut bien m'accompagner, ce qu'il accepte volontiers (je me dit qu'une demi heure... surtout en mangeant... C'est pas tragique, et qu'au pire je ferai mine d'avoir la bouche pleine pour ne pas parler!)

En fin de compte... ce fut un souper très sympa ou on a parlé de bien des choses.
On apprend souvent beaucoup des gens que l'on essaie d'éviter (car c'est souvent des gens qui sont bien différents de nous-mêmes)
Je ne vous ai pas dit que Wil était un québécois d'adoption... ein? Et bien tenez vous-le pour dit maintenant!

Il a dit: "Dans mon pays (avec son accent sympathique) on dit souvent : lorsque le ventre est vide, l'esprit vagabonde!"

J'ai trouvé ça mignon.

Je sais plus comment c'est venu sur le sujet, mais je lui ai raconté cet épisode ou je travaillait dans un resto d'un centre d'achat et qu'un client régulier me cruisait et m'invitait à sortir... et comment à chaque fois qu'il arrivait je m'arrangeait pour me cacher ou d'être soudainement TRÈS occupée. Anyway... e devait être TELLEMENT laide... avec l'uniforme... le p'tit chapeau... Mon dieu!

Il a dit à peu près : "Mais non, il a vu ce jour là une lumière en toi. Quelque chose de merveilleux. Après ça c'était à toi de dire oui ou non pour sortir. C'est pas parce que quelqu'un te fait un compliment que tu est obligée de sortir avec lui."

Puis il m'as raconté qu'il travaillait aussi dans un resto avant. Et qu'un livreur (un italien de la vieille école) s'était amouraché d'une des serveuses. Elle se cachait elle aussi. Il lui amenait des fleurs et tout le tralala. "Hey, c'est pas parce que tu reçoit des fleurs que tu est obligé de t'écarter les jambes... [!], et puis de nos jours... combien de fois une fille reçoit des fleurs?!??"

Comme il fait bon parfois de s'ouvrir aux opinions des autres.

Et bien ce mercredi dernier, j'ai bien fait de ne pas l'éviter.
Une résolution de plus à ajouter à ma liste de choses à faire : Affronter les choses en face.

2 commentaires:

Jean-Philippe Murray a dit…

Et après, te restera plus qu'à prendre l'initiative avec les mecs :)

Patchouli a dit…

t'as l'esprit mal tourné Lapin Blanc!