J'ai jamais vraiment su ce que c'était l'amour.
(jadis, dans les temps anciens...)
J'ai cru que c'était être avec quelqu'un 24/7.
J'ai cru que c'était combattre le monde entier pour revendiquer... quelque chose qui nous dépasse.
J'ai cru que c'était un besoin d'affection.
J'ai cru qu'il fallait abandonner une partie de soi.
J'ai cru qu'il fallait assimiler une partie de l'Autre.
J'ai cru qu'il fallait s'oublier.
J'ai cru que tout d'un coup l'Autre devenait plus important que soi.
J'ai cru qu'il fallait se fondre, pour ne faire plus qu'un.
J'ai cru qu'il fallait dire "je t'aime" pour vraiment y croire.
J'ai cru que la jalousie et le doute faisaient partie intégrante de ce sentiment.
J'ai cru qu'il était normal d'être blessé par l'Autre, à un moment ou un autre.
Eh bien, je crois que j'ai cuit.
J'ai longtemps macérer tout ça dans ma p'tite caboche. J'ai laissé mariner les saveurs, celles des années passées, des déchirures, des erreurs, des expériences, mais surtout des joies immenses. Et puis je l'ai mis sur le feu. Histoire de faire des réchauffer les bouillons et mijoté le coeur.
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2 commentaires:
Gosh... c'est vrai que l'on sait pas vraiment c'est quoi l'amour à notre âge...
Je crois qu'il faut l'avoir perdu pour savoir c'est quoi. L'avoir vécu, puis le perdre, c'est réaliser qu'il y avait quelque chose avant.
C'est comme le blanc et le noir: tu sais pas c'est quoi du blanc tant que t'as pas vu du noir...
Tant qu'on apprend de nos expériences et que l'on fonce dans la vie, tout ne peut que bien aller?
Exact.
Ce post est tellement personnel que je n'étais même pas sure qu'il était compréhensible.
Merci pour ton commentaire :)
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