samedi 24 novembre 2007

T'as de beaux yeux... tu sais?

Ambiance feutrée, houblon, bonne musique... quoi qu'un peu forte. Qui nous oblige à nous approcher, entrer dans la bulle de l'autre. Les dialogues deviennent alors corégraphiés. On se rapproche de l'oreille de l'autre pour se reculer afin de voir les traits de son visage, son expression, et puis c'est l'autre qui réplique et refait ces mêmes gestes.

Les conversations vont bon train aux alentours. Les copains vont et viennent comme une valse ou chacun cerche le partenaire idéal. On jase de tout mais surtout des petits riens qui régissent nos vies. On ri, on se questionne, on apprend sur l'autre, on tente de comprendre, on se crée des rêves, on expose nos aspirations. Comme tout danseurs, chacun trouve sa façon unique de s'exprimer.

Mais parfois la discussion s'enfarge, la musique elle ne s'arrête pas et on ne sais plus sur quel pied danser. Le dialogue dégringole et il faut tenter de ne pas trop se heurter. On ne peut pas toujours crier à l'aide, pour se sortir de ce faux pas. On essaie de ne pas se laisser mener, mais parfois le meneur se fait plus opressant. Le malaise.

Malheureusement je n'y ai pas échappé, quand j'ai vu que la piste de danse ou on voulais m'emmener était un tunnel sans sa lumière tout au fond, j'ai cherché ton visage dans la mêlée.

Comme si tu savais, ton regard s'est accroché au mien. Je ne saurai probablement jamais ce que tu y a lu. Mais tu m'as secouru. Sans me le proposer, tu m'as offert la prochaine danse... et en quelque sorte sauvé le bal.

Merci Tom, je t'en devrai une.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

De rien. M'accrocher à ton regard est sans doute la chose la plus facile au monde. C'est en décrocher qui me coûte. Et puis, pour charmer la princesse, faut la secourir non? La seule chose qui me tracasse c'est que habituellement, c'est le chevalier qui vient à la rescousse, pas une autre princesse. ;-)