Chaudement emitouflée dans ma vie douillette.
Dans un manteau absurde.
Par insécurité et espoir je l'ai gardé en satire.
Malgré l'été suffocant où 'ai cru au confort.
Il s'est usé, il va s'en dire.
Devenu petit, devenu lourd à porter.
J'ai retiré mon mateau de vair.
Non sans verser une larme ou deux.
Ni pourtant espérer son retour.
L'hiver approche.
Les érables et les saules sans cesse me le rappelle.
Je l'affronterai seule la saison aride.
Et ses joies et ses mélancolies.
Qu'il parte l'esprit libéré...
Mon espoir est éteint.
samedi 6 octobre 2007
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