lundi 15 octobre 2007

Mythes ou rivalités?

Quelqu'un peut me répondre est-ce la journée nationale de la toxicomanie ?
Celle de la douleur...?
des paysannes (!)
des cannes blanches...

Bon c'est assez!

Non, non... non!

C'est la journée nationale du chialage!

Ô joie!

Je vais donc déblatérer sur une question de chialage que l'on dit d' ''actualité''
De rivalité devrai-je dire, sans faire de jeu de mot bidon.

Cette rivalité

RIVALITÉ, subst. fém.
A. − Situation de deux ou plusieurs personnes qui prétendent aux mêmes avantages et s'opposent pour les obtenir. Synon. compétition, concurrence. Entrer en rivalité; rivalité commerciale, industrielle, politique.
B. − P. méton., souvent au plur. Opposition, querelle entretenue par des personnes qui se trouvent dans cette situation. Rivalité acharnée, ancienne, mesquine, secrète, sournoise; entretenir de vieilles rivalités; rivalités de clocher, de voisinage. En finir avec ces absurdes rivalités: ville-campagne, industrie-agriculture (Maurois, Disraëli, 1927, p. 204).

Je parle de celle qui lit La vieille Capitale et la grande Métropole.

On apprend aujourd'hui qu'une étude a été menée depuis trois ans sur le sujet :
Et les résultats sont clairs. De tout ce qui se dit sur la rivalité Montréal-Québec, 55 % du contenu émane de Québec contre 36 % de Montréal et 9 % des autres régions. « Sachant qu’il se produit deux fois plus de nouvelles à Montréal qu’à Québec, la différence est énorme », note le président d’Influence Communication, Jean-François Dumas.*


Et pis quoi encore?

Une rivalité Québec-Montréal existait avant l'invention de la radio. Probablement même avant l'arrivée de Jacques Cartier, croient les historiens.
Ce qui pose la question de la poule et de l'oeuf. La radio-poubelle a-t-elle excité le sentiment anti-Montréal ou n'en est-elle que le reflet? Sans doute un peu des deux.
Québec se sent menacé par la «montréalisation». La métropole parle de «centralisation», une nuance révélatrice.
Québec craint pour ses médias, son Festival d'été, son Carnaval, son Grand Rire; se hérisse lorsqu'il perçoit que ses pouvoirs et les centres décisionnels glissent vers Montréal.
La ville plus petite est toujours la plus prompte à craindre et à nourrir les rivalités. Saguenay contre Québec; Québec contre Montréal; Montréal contre Toronto ou New York. *
Bon bon bon... ça sonne à mes oreilles comme une vieille chicane de famille ou de cours d'école. Mais qu'est-ce qu'on est devenus? Des arriérés? Il me semble qu'on devrait se tenir les coudes serrés... non? Chez moi, pas question d'être en froid avec les membres de ma famille... on se parle et on règle les affaires.

Ce n'est pas demain la veille qu'on fera la souveraineté dans cet esprit là!

Je n'ai aucun respect pour ce soit-disant journaliste que l'on appelle Patrick Lagacé qui s'amuse a dénigrer la ville fortifiée ni pour ce soit-disant animateur de radio que l'on appelle Jeff Fillion qui dénigre [entre autre] ''Mourial''.

Avez vous vraiment une haine envers l'une ou l'autre de ces villes séparées par 2h30 de route? Est-ce que les jeunes ont encore cette animosité? Est-ce que c'est une histoire de vieux ou même une vieille histoire?

Moi je dois me confesser : j'ai une douloureuse histoire. J'ai toujours cru et dit que Montréal m'a volé mon père. J'ai pourtant compris que c'est mon père qui a choisi sa vie.

Réglons donc nos vieilles rancunes. Et pourquoi ne pas commencer par arrêter de chialer. Quel ridicule que cette journée nationale.

Et vous? Mythes ou rivalités?

2 commentaires:

Jean-Philippe Murray a dit…

Je dois avoué que si on se sent attaqué, il y a peut-être une raison.

Même si je n'ai absolument rien contre Montréal... Même que je la défends parfois!

Anonyme a dit…

Bonjour,
Découvrant votre blog avec intérêt, je vous demande l’autorisation d’insérer le lien de votre site, sur mon blog :
http://tranquillementpasvite.wordpress.com/
Vous trouverez, sur mon blog, un échantillon de nos photos prises pendant notre voyage au canada en avril 2007, et quelques réflexions sur le Canada et les liens qui unissent français et québécois.
Merci et à bientôt.