mardi 2 octobre 2007

Proverbe chinois

Il y a un bail (lorsque nous allions encore à l'école secondaire), moi et une amie à l'époque (Méliiie) on avait trouvé je sais pu ou ce proverbe chinois qu'on trouvais stupide :
« La vie est un pont. Traverse-le, mais n'y bâtit pas ta maison. »

On a toujours bien ri, et finalement jamais compris l'essence même du message.

Je crois que je n'ai compris le sens que depuis quelque temps... en lisant un livre. Un roman fabuleusement bien écrit : étrange et provocateur. l'auteur, Michel Houellebecq dépeint la déchéance même de la race humaine.

Il y a une parenthèse dans l'histoire, une mini-histoire qui nous est raconté. On aborde (effleure) la vie d'un ex-soldat (j'abrège a peine ce qu'on y dit) qui rumine ses souffrances du Vietnam. Gardant dans une armoire un bocal de terre du Vietnam... et ô qu'il en souffre...!

« Quand nous traversons un chagrin, une déception,quelque chose qui nous empêche de vivre, nous devons commencer par déménager, brûler les photos, éviter d'en parler à quiquonque. Les souvenirs refoulés s'effacent ; cela peut prendre du temps, mais ils s'effacent bel et bien. Le circuit [neurologique] se désactive. » - M. Houellebecq, La possibilité d'une île

Nous devrions avancer. Vivre sans boulets à nos chevilles et sans remords.

Sur ce... je vais continuer à idolâtrer mon nouveau mentor : Monsieur-j'ai-un-nom-de-famille-pas-prononçable!!
Et lire ce chef d'oeuvre (jusquà la page 128 au moin!) littéraire!

1 commentaire:

Jean-Philippe Murray a dit…

J'y crois difficilement. Si le circuit neurologique avait la capacité de se désactivé, il n'y aurai rien de ce que l'on nomme « traumatismes », non?